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Attention ! Chaussée glissante…


Deux grandes entreprises de chaussures de luxe sont actuellement en grandes difficultés économiques. Dans leur langage, on dit que ces deux grosses pointures sont à côté de leurs pompes...

Mardi 23 août 2005 La région de la Drôme, antre de la chaussure de luxe française, est dans la tourmente. En effet, deux chausseurs renommés ont perdu pied, pas à pas. Stéphane Kélian est en liquidation judiciaire et Charles Jourdan vient de déposer le bilan, sans réelle chance de repartir du bon pied. En d’autres termes, Monsieur Jourdan pourra toujours faire de la prose, à défaut de chaussures. A mois que, par miracle et pour un joli pied de nez, l’entreprise ne se remette sur pied alors qu’elle est au pied du mur. C’est dans ce sens que le tribunal a tranché, en mettant la société en redressement judiciaire. Mais même si cette dernière se redressait vraiment, encore faudrait-il qu’elle ne se levât pas du mauvais pied…
Bref, soyons lucides, Robert Clergerie est le dernier des mocassins, pardon, le dernier des Mohicans dans une région qui, de fait, a le moral dans les chaussettes. Ça se comprend : ce sont en gros 500 emplois qui sont menacés par le chausse-trappe, pour ne pas dire perdus. Ça, c'est une chaussure, pardon, une chose sure. Et les salariés de la région ont de quoi être lacets.

En ce moment, les chaussures de la Drôme s'apparentent donc à des pompes funèbres. La faute à la sacro-sainte compétitivité, cause perdue d'avance face à la Chine, et à des repreneurs apparemment peu scrupuleux. Car dans les deux cas d'espèce, les repreneurs sont accusés d'avoir dépecé les entreprises (à coups de chausse-pied, probablement).
Les syndicats ne devraient pas tarder à faire des appels du pied aux salariés pour que ceux-ci se mettent à pied d'oeuvre pour s'opposer à leur triste sort. De quoi ils semelle ?, pourra rétorquer le patronat, encore bon pied bon oeil.
Mais une chose est certaine : à Romans-sur-(m)Isère, la vie ne sera plus jamais pareille.


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