Onze ans jour pour jour après ses débuts internationaux, Zinedine Zidane a fêté sa première apparition sous le maillot bleu depuis un an. Il est apparu à 21 heures mais on n’a pas discuté toute la nuit. Ça, ç’aurait été irrationnel !

Vendredi 19 août 2005 Et un, et deux, et trois zéro. N’ayant pas mis un « s » à zéro, vous aurez compris que je ne parlais pas des trois nouveaux et néanmoins anciens Bleus (Zidane, Makélélé et Thuram) revenus par la grâce d’un soir d’été, vieux de sept ans. Hé oui, déjà ! C’est pourquoi l’apparition de ces revenants a suscité chez certains une irrésistible envie d’ail.
D’aucuns vous diront que l’équipe de France a réalisé son meilleur match depuis un an. Heureusement, nous sommes là pour refroidir les ardeurs des doux rêveurs.
Certes, on a vu trois buts, comme en 1998 : deux corners et un but en contre-attaque (où Henry semblait un peu hors-jeu…) et la défense a bien tenu le choc face à des Ivoiriens peu visionnaires. Seul un drop bas de l’inévitable Drogba a fini dans la lucarne de Coupet. Mais le gardien international qui remplace pour quelques semaines encore le cracheur chauve ne s’était pas laissé surprendre. Car les Eléphants (surnom de l’équipe ivoirienne), ça ne trompe pas énormément.
D’ailleurs, non seulement ça ne trompe pas énormément, mais en plus les Eléphants n’ont pas de bonnes défenses. Un comble ! Résultat, ils ont beau être une espèce protégée, ils ont essuyé 6 ou 7 tirs des braconniers français. Seuls trois furent cadrés. Mais trop bien pour le gardien.

Bien sûr, tout le monde se sera attardé sur la prestation de Zidane qui a d’ailleurs inscrit le deuxième but de l’équipe. L’homme qui a murmuré à l’oreille de son frère n’a pas eu beaucoup de visions. C’est dommage, car c’est ce qu’on demande, entre autres, aux meneurs de jeu. S’il faut jouer les matchs à trois heures du matin pour cela, on n’est pas près d’aller à la coupe du monde… Heureusement, sa technique a prévalu au milieu de terrain et a rassuré ses partenaires, sans inquiéter toutefois ses adversaires.

Alors arrêtons un peu de dire que cette équipe de France new look (oui, c’est ça la mode : faire croire que les vieilleries sont tendance) a mieux joué que dernièrement. Car les occasions de but ne furent pas légion, les enchaînements non plus. Mais apparemment, tout le monde s’en foot. Zidane est revenu, c’est bien là l’essentiel !

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