Au lendemain des Journées Mondiales de la Jeunesse, nous revenons avec le Pape sur la première manifestation sous l’ère Benoît XVI.

Lundi 23 août 2005 Le Caustique : Benoît XVI bis, bonjour. Les JMJ de Cologne ont été un franc succès, n’est-ce pas ?
Benoît XVI bis : Ja ! Mais vous savez, il suffit de dire : « Amen » et plus d’un million de personnes rapplique.
Le Caustique : Pas trop déçu par la météo mitigée durant toute la manifestation ?
Benoît XVI bis : Pas trop. Vous savez désormais à quoi ressemble l’eau de Cologne ! Plus sérieusement, ce sont les caprices des dieux. Il n’y a pas de quoi en faire un fromage…
Le Caustique : Pour votre premier voyage à l’étranger, vous revenez dans votre pays natal. Est-ce vraiment une coïncidence ?
Benoît XVI bis : Ja ! Le métier de VRP de Dieu me permet de voyager gratis, de découvrir de nouveaux horizons. Vous vous doutez bien que si j’avais pu choisir, je serais parti autre part ! D’ailleurs, les prochaines JMJ Awards se dérouleront à Sydney, en Australie.
Le Caustique : Vous connaissez l’Australie ?
Benoît XVI bis : Un peu. Je porte des slips kangourous.
Le Caustique : Revenir en Allemagne vous a permis de survoler votre village natal. Ç’a dû être un moment particulier pour vous.
Benoît XVI bis : Bof. J’ai fait un petit salut de la main à 10.000 mètres d’altitude. Les gens en bas n’ont rien vu mais ils étaient contents.
Le Caustique : Justement, avec toutes ses catastrophes aériennes actuellement, n’aviez-vous pas une appréhension avant ou pendant le vol ?
Benoît XVI bis : Nein. J’étais au plus près du bon Dieu durant le vol… Et puis, un Pape, ça ne meurt pas en avion. Prenez Jean-Paul II : malgré toutes ses heures de vol, il a succombé à la maladie, pas à une dépressurisation ou à un crash.
Le Caustique : Dans votre discours, vous avez dénoncé la religion comme « produit de consommation ».
Benoît XVI bis : Ja. La religion, ce n’est pas un supermarché. « Vous me mettre un pater et deux ave marie. Combien je vous dois ? ». Nein.
Le Caustique : Bien sûr. Il n’empêche que l’on trouve à la vente des pièces à votre effigie, des maillots, etc.
Benoît XVI bis : C’est du merchandising. Je suis une star internationale.
Le Caustique : Mais bien sûr… Au revoir, Benoît XVI bis.

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