Depuis quelques mois, l’essence coûte très cher, le prix du baril de pétrole s’envole. Pour garder le moral, rien ne vaut qu’une bonne chanson.

Essence brûlée dans le ventre
Des monstres de fer
Le coût du baril,
C’est pour les vivants,
Un prix d’enfer
Le cours du pétrole.

Des nappes noires
Qui viennent du Moyen Orient
Colorent la terre,
Les lacs, les rivières
C’est polluant
Le pétrole.

Au printemps commençant,
Les prix ont flambé
On s’inquiétait
De cette soudaine montée
Du prix du baril
De pétrole.

Le gouvernement s’est dit
C’est pas catholique
Cette hausse des prix
Ça coûte du fric
Et le public
S’est engaillardi.

Du centre de Paris,
De l’ouest, du midi,
Et de partout
Ils sont arrivés
Et ils se plaignaient
Du prix du pétrole.

Y’avait les transporteurs,
Les associations
De consommateurs
Les oiseaux de malheurs
Qui ne voulaient pas croire
Au prix du baril.

Là-bas, au Moyen-Orient,
On sait tout le prix du pétrole.
Là-bas, au Moyen-Orient,
On dit que son prix
C’est une folie
Et que la folie
Ça rapporte.

Essence brûlée dans le ventre
Des monstres de fer
Le coût du baril,
C’est pour les vivants,
Un prix d’enfer
Le cours du pétrole.

Des nuages noirs
Qui viennent des voitures
Polluent la terre,
Les lacs, les rivières
C’est pas d’l’air pur
C’est du pétrole.

Et on vit encore
Essence ou diesel
A ce prix irréel
Au rythme des hausses
Du baril
De pétrole.

On veut croire encore
A la baisse des taxes
Qui n’veulent pas bouger
Confère la TIPP
Est-elle bloquée
Pour l’éternité ?

On veut croire encore
A des jours meilleurs
Où les tarifs
Ne seront plus prohibitifs,
Où le prix de l’essence
Ne fera plus peur.

L’on y croit encore
Que le jour viendra
Est-il tout près ?
Où les prix pétroliers
Feront la paix
Avec le porte-monnaie.

Là-bas, au Moyen-Orient,
On sait tout le prix du pétrole.
Là-bas, au Moyen-Orient,
On dit que son prix
C’est une folie
Et qu’elle rapporte…